L’opérateur ne proposera plus aux nouveaux abonnés la Freebox One et la Freebox Crystal. La Freebox Pop devient son cœur de gamme et l’élément clef de sa stratégie.
Free simplifie enfin ses offres commerciales d’accès à Internet fixe. Le FAI avait fait jusqu’ici coexister six box Internet. L’arrivée d’une septième avec la Freebox Pop l’oblige à toiletter son catalogue. Cette box milieu de gamme sera également « cœur de gamme » comme aime à la présenter Thomas Reynaud, le directeur général de Free. Plus accessible et plus simple que la Freebox Delta, elle est conçue pour devenir le nouveau best-seller de Free et son plus gros pourvoyeur de clients.
Des offres disparaissent
Adieu la Freebox One, pourtant sortie en décembre 2019, en même temps que la Freebox Delta. Mais son positionnement était flou et elle n’a pas trouvé son public. « Les gens étaient déçus de n’avoir qu’un seul boîtier », a reconnu Xavier Niel dans son interview accordée à 01TV. Bye bye également la Freebox Crystal, une vieille box ADSL lancée en 2013. Les utilisateurs de ses box continuent d’être pris en charge et de bénéficier d’améliorations et d’enrichissements. Mais les nouveaux abonnés ne pourront plus y souscrire.
Il ne reste donc plus officiellement « que » quatre box : la Freebox Box Mini 4K, la Freebox Pop, la Freebox Révolution et la Freebox Delta. Et leurs offres ont droit, elles aussi, à une refonte. Les nouveautés communes à toutes sont l’utilisation de la nouvelle application Freebox Connect, l’accès aux contenus bonus de la Ligue 1, l’amélioration du Wi-Fi à partir d’une mise à jour qui aura lieu la semaine prochaine et l’option Multi-TV Player, qui permet de bénéficier d’un second décodeur TV Player Pop pour 4,99 euros par mois. Citons enfin le répéteur Wi-Fi, accessible tout de suite et sans surcoût avec la Freebox Delta et à partir de la rentrée et en option pour la Freebox Révolution et la Freebox Mini 4K.
Laisser plus de choix aux utilisateurs
Dans son interview accordée à 01TV, Xavier Niel a reconnu que l’offre Freebox Delta très haut de gamme était probablement « trop complexe, complète et chère ». Presque un aveu d’échec. Elle aurait toutefois rencontré le succès avec des centaines de milliers d’exemplaires écoulés, selon ses dires. Mais il entend rectifier le tir en la proposant au choix avec le Player Devialet à 480 euros l’achat ou avec le Player Pop, sans surcoût. La première année sera également moins chère avec un prix à 39,99 euros par mois. Au-delà, le tarif reste à 49,99 euros. Le débit montant est revu à la hausse et pourra atteindre jusqu’à 700 Mbit/s, comme pour la Freebox Pop. Les utilisateurs de la Freebox Delta auront également accès au répéteur Wi-Fi, moyennant 10 euros de frais d’envoi. Enfin, le son Dolby Atmos devrait enfin être délivré très prochainement après une très longue attente.
Free a retenu la leçon de la Freebox Delta. Il va désormais davantage laisser le choix aux utilisateurs de piocher dans les contenus qu’ils veulent et s’équiper ou non d’un décodeur TV, comme avec la Freebox Pop. Mais le fondateur de Free n’a cessé de le marteler tout au long de la conférence de presse : il est le dernier opérateur qui développe et intègre lui-même le hardware et le software de ses box. Il en est fier et il n’est pas prêt de dématérialiser le décodeur TV comme Bouygues Telecom. Il va même plus loin, presque comme une provocation, faisant du Player de la Freebox Pop un élément central puisqu’il est décliné désormais avec la Freebox Delta et accessible comme second décodeur avec les autres offres.