Technologie : SpaceX vient de porter le nombre de ses satellites en orbite autour du globe à 480 et se rapproche de son seuil minimal de 800 satellites pour commercialiser son service d’accès à Internet.
Le lancement du service d’accès internet par satellite de SpaceX se rapproche. La société spatiale d’Elon Musk vient ainsi de lancer 60 autres minisatellites Starlink, ce qui porte le total de la constellation à 480 satellites et rapproche SpaceX de son seuil minimal de 800 satellites pour couvrir l’Amérique du Nord. Ce huitième lancement intervient à un moment particulier pour la société, qui vient d’envoyer pour la première fois deux astronautes américains dans la station spatiale internationale.
En ce qui concerne son service d’Internet par satellite, son PDG Elon Musk avait déclaré en avril que celui-ci devrait être disponible en bêta publique à compter du mois d’août en Amérique du Nord. En mars, SpaceX a obtenu l’approbation du gendarme américain des télécommunications pour déployer un million de terminaux d’utilisateurs nécessaire à l’obtention du signal. Les autorités américaines ont également approuvé le lancement par SpaceX de plus de 12 000 satellites Starlink pour fournir un accès internet à haut débit et à faible latence.
SpaceX a également demandé la semaine dernière au régulateur américain de lancer 30 000 satellites Gen2 System, dont plus de 85 % fonctionnent à moins de 400 km, « en utilisant huit altitudes orbitales totales allant de 328 km à 614 km ».
Une latence inférieure à 50 millisecondes
La société spatiale a déclaré que sa constellation de prochaine génération lui permettra d’offrir des services internet aux zones rurales à des prix auparavant réservés aux clients urbains. Si Elon Musk a promis que les satellites auront une latence de 20 millisecondes, l’application de SpaceX évoque pour sa part une latence inférieure à 50 millisecondes, « presque imperceptible pour les utilisateurs ».
Les stations terriennes d’entrée utiliseront des paraboles, qu’elle prévoit d’installer à « plusieurs centaines » d’endroits aux Etats-Unis. Elles seront « colocalisées avec ou situées près des principaux points d’échange de trafic Internet afin de fournir la connectivité internet nécessaire à la constellation de satellites ».
Comme l’a rapporté Ars Technica, le concurrent de SpaceX, OneWeb, a également demandé aux autorités américaines l’autorisation de lancer un peu moins de 48 000 satellites. Une démarche d’autant plus surprenante que la société a déposé son bilan en mars dernier et réduit la plupart de ses effectifs à peau de chagrin après avoir échoué à obtenir un financement de son principal bailleur de fonds, Softbank.
Source : ZDNet.com